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Chou de Séné

A la fin du 19e siècle, Séné se lance dans la grande aventure du chou-pomme (variété de Milan). La terre forte et argileuse de la commune est propice à cette culture. De plus, la forte demande des régions de l’Est de la France (pour préparer la choucroute) aide à cet essor. Les choux sont alors envoyés, par charrettes entières, à la gare de Vannes, à Redon, à La Roche-Bernard…

Bien que cette culture soit historiquement associée aux villages de l’est (Brouel, Cressignan, Michotte…), les champs de choux s’étendent rapidement à toute la commune et bientôt toutes les fermes en produisent. Le chou de Séné est tellement réputé que les Sinagots étaient surnommés Penneul Kaol (« têtes de chou »).

Dans les années 1960, l’activité qui faisait la richesse et la renommée de Séné décline grandement jusqu’à disparaitre. Ces dernières années, des Sinagots passionnés de jardinage ont relancé la culture de ce chou dont les graines avaient été jalousement conservées dans les familles.

Sources : Séné d’hier et d’aujourd’hui de Camille Rollando (1996), Le Pays de Séné d’Emile Morin (1995) et habitants de Séné.

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