De ferme en ferme
Au début du 19e siècle, on produisait, sur la presqu’île de Langle, du « vin de Noah » (du nom de son cépage). Les cadastres napoléoniens permettent ainsi de mettre en avant deux lieux de culture, appelés “Grande Vigne” : l’un à Badel et l’autre à Kerdavid.
En raison de son très fort taux en méthanol, le vin de Noah avait la réputation de rendre fou et serait à l’origine de plusieurs anecdotes amusantes, plus ou moins vérifiables, sur la vie des Sinagots. En France, ce cépage est interdit depuis 1935.
On l’oublie facilement aujourd’hui mais le Morbihan était autrefois un territoire viticole. En 1891, on y comptabilisait plus de 2000 hectares de vignes. A partir des années 1950, cette activité a rapidement décliné avant de disparaitre complétement en quelques décennies. Aujourd’hui, il ne reste plus aucune trace de ce passé viticole à Séné, mise à part une “allée de la vigne”, située à Cariel.