Histoire du sel
A Barrarac’h, se trouve une ancienne guérite de douaniers, construite à la fin du 18e siècle ou au début du suivant. Elle est la seule encore visible sur Séné avec celle de la Garenne, à Montsarrac.
En 1806, Napoléon Ier rétablit l’impôt sur le sel. La surveillance de la contrebande du sel par voie maritime devient alors une priorité et des corps de garde apparaissent un peu partout sur le littoral de Séné. Depuis cette guérite, les douaniers avaient une vue imprenable sur la rivière de Vannes car, à cette époque, la pointe de Barrarac’h était vierge de tout arbre. Ils pouvaient se lancer à la poursuite des fraudeurs qui, sur leurs sinagots, étaient souvent trop rapides pour eux. Le bateau des douaniers, la “patache”, mouillait en contrebas, à la cale de la pointe.
Avec l’effondrement du cours du sel à la fin du 19e siècle, la guérite cesse d’être utilisée. Propriété d’une famille vannetaise qui l’avait mise à disposition des douanes, elle devient un temps une habitation. Aujourd’hui encore, elle appartient à des propriétaires privées et est envahie par la végétation.
A l’arrière-plan, on voit clairement la croix de Barrarac’h et la guérite de douaniers.
Située sur un terrain privé, elle est laissée à l’abandon et envahie par la végétation.
La signification de ce blason, situé au-dessus de la porte d’entrée, est inconnue. Si vous en savez plus, n’hésitez pas à nous en faire part via le formulaire « Proposer un contenu ».
On y aperçoit le corps de garde de douaniers de Barrarac’h, à proximité de la croix de Bellevue et de la cale de la pointe.