Passages entre terre et mer
Jusqu’au milieu du 20e siècle, il n’existait pas de cale à cet emplacement, on utilisait la cale de la pointe, située à quelques centaines de mètres. Dans les années 1950-1960, Pierre Malry est le premier à mouiller ici son bateau, Le Diable des mers, qui a donné à l’embarcadère le surnom de « cale du Diable ».
En 1968, la cale de la pointe n’est plus suffisante pour supporter l’important trafic de passagers et de marchandises vers l’Île-d’Arz et Vannes. Le conseil municipal décide donc de la construction d’une cale moderne, améliorée ensuite en 1978.
Les derniers passeurs, qui faisaient encore à la rame la traversée vers l’Île-d’Arz, cèdent peu à peu leur place aux Vedettes vertes, navettes à passagers qui ont remplacé les vapeurs du début du siècle. En 2018, Golfe du Morbihan-Vannes agglomération relance le petit passeur entre Barrarac’h et Conleau. D’avril à septembre, il continue de faire le plaisir des promeneurs.
Enfin, l’embarcadère de Barrarac’h accueille un autre service de transport : la barge de l’Île-d’Arz, qui permet le transport de marchandises, de véhicules, de matériaux de construction… vers l’île. Cette barge a donné lieu à de nombreuses anecdotes bien connues de Sinagots, comme celle d’un camion-toupie qui serait tombé devant la Maison rose.
Petit Passeur vers Conleau, navette à passagers et barge de marchandises de l’Île-d’Arz : il accueille de nombreux services.
Depuis 2018, ce service de Golfe du Morbihan-Vannes agglomération a relancé la traversée entre Barrarac’h et Conleau.
A bord de la barge, une voiture, une caravane et… un cheval !
Une des navettes à passagers qui faisaient la traversée entre Vannes, Séné et l’Île-d’Arz.
Vidéo de présentation du service de Golfe du Morbihan-Vannes agglomération (2019).