Passages entre terre et mer
La cale de la pointe de Barrarac’h est considérée comme l’une des plus anciennes de Séné. Avec un pourtour en pierres maçonnées et un comblement intérieur en pierre sèche, elle est emblématique des cales du Golfe du Morbihan.
Construite à l’origine par des habitants, elle est entièrement remaniée en 1895 par les Ponts et Chaussées. Historiquement, c’est d’ici que partaient les passeurs et passeuses qui reliaient, à la rame ou en bateau à moteur, Séné à l’Île-d’Arz, à Conleau (Vannes) ou encore à Moréac (Arradon).
Ce passage permettait aux pêcheurs sinagots, et souvent à leurs épouses, d’aller vendre leur marchandise sur Vannes, leur évitant ainsi un long détour par la route. En 1876, une digue-route est construite à Conleau et la presqu’île devient un lieu de promenade important pour les Vannetais. Nombreux d’entre eux profitent alors du passeur pour poursuivre leur promenade à Séné.
En 1968, la cale de la pointe devient insuffisante pour l’important trafic de passagers et de marchandises vers l’Île-d’Arz et un nouvel embarcadère est construit à quelques centaines de mètres. En 2018, Golfe du Morbihan-Vannes agglomération relance le petit passeur entre Barrarac’h et Conleau, qui avait disparu depuis des décennies.
Ancienne cale des passeurs vers Conleau et l’Île-d’Arz, elle a été abandonnée en 1968 au profit de l’embarcadère de Barrarac’h.
A cette époque, le passeur était très utilisé par les habitants de Vannes qui venaient se promener à Conleau.
La cale de la pointe et ses passeurs ont été très souvent photographiés à la fin du 19e siècle et au début du suivant.
Né en 1903 et décédé en 1983, il est l’un des passeurs les plus connus de Séné. On appelle souvent à tort la cale de la pointe la “cale à Petit Jean”, toutefois celui-ci ne prenait ses passagers qu’à Conleau et à Moréac (Arradon).
Les passeuses étaient aussi très nombreuses et faisaient en général la traversée vers Conleau en plate.