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Monument aux morts

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la construction de monuments aux morts se systématise en France. A Séné, le conseil municipal valide en décembre 1924 l’érection d’un monument dessiné par l’entreprise Jamet & Fils et estimé à 17 913,50 F.  La municipalité accorde 8 000 F pour sa construction, auxquels s’ajoutent 8 000 F de souscriptions privées, 870 F accordés par le département et 1 360 F accordés par l’État. Cette aide gouvernementale est alors tributaire du nombre de décès dans la commune.

Situé dans un lieu de passage, présentant des symboles patriotiques (légion d’honneur, palme de la victoire) et religieux (croix latine), le monument sinagot est emblématique de ceux de cette époque. Bien que, depuis la séparation de l’Église et de l’État en 1905, la présence de signes religieux était en théorie interdite, la religion jouait encore un rôle très important dans la vie de la population.

86 noms sont inscrits sur le monument en 1925. Huit noms sont ajoutés après la Seconde Guerre mondiale et deux autres, suite à la guerre d’Algérie. En 2018, lors du centenaire de l’armistice, cinq noms, oubliés du monument d’origine, sont ajoutés.

A l’origine installé en face de l’entrée principale du cimetière, le monument est déplacé à son emplacement actuel en 1976, lors de la réfection de la route entre le bourg et le Poulfanc.

Sources : Dossier d’administration communale de Séné, Archives départementales du Morbihan, cote 2 O 243-1985 et Le Pays de Séné d’Emile Morin (1995).

Morts pour la France

Liste des noms inscrits sur le monument aux morts de Séné.

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