Passages entre terre et mer
Ce passage de 200 m entre les communes de Séné et de Saint-Armel permet, depuis longtemps, de relier rapidement Vannes et la presqu’île de Rhuys, en évitant un détour de 18 km. Les habitants de Montsarrac allaient ainsi souvent danser à Sarzeau et les habitants de la presqu’île de Rhuys utilisaient le passeur pour aller au marché de Vannes.
L’existence du passage est avérée depuis le Moyen Âge. Au fil des époques, il a fait l’objet de certains projets fous. Au 15e siècle, Isabelle d’Ecosse rêve de construire un pont entre Saint-Armel et Montsarrac, à ce qui se nomme alors le « passage de Questenec » (ou Quistinic du nom de l’île carrée située entre les deux communes). A la fin du 19e siècle, un particulier nourrissait, quant à lui, le projet d’une voie ferrée entre Vannes et Sarzeau qui y passerait.
Le dernier passeur à la rame cesse son activité en 1963. Le passage est relancé à la fin des années 1990 et le « petit passeur » est aujourd’hui un service de Golfe du Morbihan-Vannes agglomération, très apprécié des locaux et des visiteurs.
De nos jours, on continue de célébrer le lien historique entre Séné et Saint-Armel, lors de la Fête des deux cales, qui a lieu tous les deux ans sur la cale du Passage.
Côté Saint-Armel, des passagers montent à bord pour se rendre à Séné en face.
Groupe de jeunes Sinagots se rendant à Saint-Armel avec le passeur dans les années 1950.
Vue du passage depuis Saint-Armel, avec sur la droite le village de Montsarrac et sur la gauche, le château de Bot-Spernen.
Vue du Passage, côté Saint-Armel.
Vidéo de présentation du service de Golfe du Morbihan-Vannes agglomération (2019).