Métiers de la mer
Contrairement à d’autres communes du Golfe du Morbihan, Séné s’est tournée tardivement vers la marine d’état et de commerce. A partir du milieu du 19e siècle, certains Sinagots commencent à acquérir des embarcations de plus en plus importantes : sloops, chaloupes, chasse-marées, bricks ou encore goélettes. A partir des années 1870, on voit arriver sur Séné une autre profession : les caboteurs et maîtres de cabotage (transport de marchandises le long des côtes).
Alors que les autres villages sinagots sont plutôt peuplés de pêcheurs (presqu’île de Langle) ou d’agriculteurs (nord et est), c’est à Montsarrac que s’installe la majorité de ces nouveaux habitants. Bien qu’isolé du bourg, le village voit sa population grandement augmentée à cette époque, grâce à la proximité de l’usine de produits chimiques de la Garenne et du Passage de Saint-Armel, qui relie Vannes à la presqu’île de Rhuys.
A la fin du 19e siècle, le cabotage connait une crise, dû à la concurrence du chemin de fer et Montsarrac perd de son dynamisme. Aujourd’hui, l’architecture du village conserve encore une certaine homogénéité architecturale datant de cette époque. A l’opposé des maisons de paludiers ou de pêcheurs très modestes, les habitations des caboteurs et capitaines sont reconnaissables par la présence d’un étage, de frontons et de pierres dans les encadrements d’ouverture.
Aujourd’hui, Montsarrac conserve encore une certaine homogénéité architecturale datant de cette époque.
On le reconnait à la présence d’un étage, de frontons et de pierres dans les encadrements, qui témoignent de revenus plus importants.
A cette époque, le village de Montsarrac s’est grandement développé et compte 300 habitants.