Patrimoine industriel
Tout comme les moulins à vent se servent de la force éolienne pour fonctionner, les moulins à marée utilisent l’énergie hydraulique. Construits sur une digue, ils se situent entre une étendue d’eau fermée et une anse. En montant et en descendant au fil des marées, l’eau entraîne une roue qui permet de moudre le grain.
La référence la plus ancienne au moulin à marée de Cantizac date de 1415. Rattaché au manoir de Cantizac, il apportait un revenu considérable à ses propriétaires. Acquis par Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, en 1660, c’est son épouse, qui entreprend des travaux de rénovation importants sur le moulin en 1673.
En 1890, le moulin est détruit par un incendie. Le meunier, Jean-Marie Gachet, le remplace alors par une minoterie, une usine de transformation du grain en farine. Il équipe la maisonnette accolée au moulin d’un moteur, lui permettant de tourner en toute circonstance. A l’ère industrielle, ce meilleur rendement lui a permis de se maintenir, à l’opposé des autres moulins (à vent et à marée) de la commune.
Le dernier meunier cesse son activité en 1907. Quinze ans plus tard, le moulin est de nouveau détruit par les flammes. Il ne reste alors plus que la maisonnette où se situait la chaufferie. Depuis 1942, celle-ci est devenue une habitation privée.
Seul témoignage du passé industriel de Cantizac, c’est aujourd’hui une habitation privée.
Le moulin à marée n’est alors plus en activité depuis 1907.
Y figurent le moulin à marée, situé sur la digue entre l’anse et l’étang de Cantizac, la maison du meunier et le manoir de Cantizac, auquel était rattaché le moulin.